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Croyance
| Le
don de Dieu |
Foi
intense dans le Christ vivant
| L'Eglise
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Autorité
religieuse |
Les
moyens de grâce principaux
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>> Croyance
L'Eglise catholique Française croit en Dieu,
père créateur, au fils, unique rédempteur, au Saint
Esprit, vivificateur, à une Eglise Sainte, Catholique
(Universelle) et Apostolique, à la communion des
Saints qui, vivants et morts, peuvent prier les uns
pour les autres, à la rémission des péchés, à la
résurrection et à la vie éternelle.
>> Le don de Dieu
Dieu seul est l'auteur et l'inspirateur de
notre salut. " Car c'est par la grâce que vous êtes
sauvés, par le moyen de la foi. Cela ne vient pas de
vous ; c'est le don de Dieu. Ce n'est pas par les
Œuvres, afin que personne ne se glorifie ". (Eph. II,
8-9).
Cette grâce salvatrice, par laquelle Dieu accorde à
l'homme, qui le cherche la possibilité de trouver son
salut, est la faveur gratuite et bienveillante,
acquise par l'expiation de Jésus-Christ, révélée dans
l'Evangile et proclamée au monde afin de pouvoir être
crue par tous les hommes (Rom. II, 24-25).
La foi est le moyen qui permet à l'homme de
reconnaître sa propre injustice et de choisir par
libre arbitre de s'approprier la grâce de Dieu et les
mérites du Christ par une confiance totale dans les
promesses de l'Evangile.
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>> Foi intense dans
le Christ vivant
Jésus-Christ, " la parole faite chair "
(Jean I, 14-17), est le fis de Dieu vivant.
C'est le seul médiateur entre Dieu et les hommes,
Jésus-Christ homme (I Thim. 2-5). Par lui, nous avons
les uns et les autres accès auprès du Père, dans un
même esprit (Eph. II, 18).
Si quelqu'un a péché, il a un avocat auprès du Père,
Jésus-Christ le juste (I Jean II, I).
C'est pourquoi l'Eglise Catholique Orthodoxe
Apostolique Française affirme sa foi intense dans le
Christ vivant, non seulement dans la commémoration de
sa vie terrestre, mais dans la communion en sa
personne toujours vivante, car elle croit en la
véracité de la promesse qu'il a faite : " je suis avec
vous pour toujours jusqu'à la consommation des âges "
(Mat. XXVIII, 20) et " Là où sont assemblés deux ou
trois en mon nom, je suis au milieu d'eux " (Mat.
XVIII,20).
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>> L'Eglise
Jésus-christ a institué une société
religieuse, hiérarchique et visible, l'Eglise (Matt.
XVI, 17-20 ; XVIII, 18 ; XXVIII, 18-20 ; Jean XX,
21-23).
L'Eglise continue l'œuvre commencée par le Christ,
prolongeant dans le temps et étendant dans l'espace la
présence du Verbe incarné, par elle, la vie divine est
communiquée aux âmes. Elle est le corps mystique du
Christ (Eph. I, 22-23 ; Col. I, 24). Jésus-Christ est
l'unique chef de l'Eglise (Mat. XXVIII, 20 ; Eph. II,
20; Col. I,18) et c'est à elle _ c'est-à-dire à
l'ensemble de ses apôtres et non à l'un seul _ qu'il a
transmis le triple pouvoir d'enseignement (Mat.
XXVIII, 18-20 ; Luc XXII, 19 ; Cor. IV, I), de
gouvernement et de jugement (Mat. XXVIII, 18-20 ;
Jean, 21-23 ; Actes XV, 28).
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>> Autorité
religieuse
Les saintes écritures nous
enseignent dans les Actes des Apôtres que l'Eglise
s'organisa en établissant des prêtres pour célébrer le
culte avec l'aide des diacres, sous l'autorité des
évêques qui assuraient la bonne transmission de la foi
et de la loi chrétienne (XX, 28). Mais elles nous
enseignent aussi que ces apôtres étaient désignés par
l'Eglise elle-même (I, 23-26). Ainsi, l'Eglise
doit-elle être gouvernée par ses évêques, alors que
ceux-ci ne tiennent leurs pouvoirs _ qui les rendent
égaux entre eux _ que par délégation de l'Eglise
catholique Orthodoxe Apostolique française répond à
cette double exigence, car elle reste fidèle à
l'élection, par les fidèles, de ses pasteurs (évêques,
prêtres et diacres) qui voient leur ministère confirmé
par un épiscopat descendant historiquement de Saint
Pierre par le siège d'Antioche.
L'Eglise est le corps du
Christ, et les croyants possèdent un sacerdoce
spirituel et mutuel qui leur a été transmis par les
sacrements du baptême et de confirmation. Cela ne veut
pas dire que tout homme est son propre prêtre, mais
que chacun est apôtre à l'égard de tout autre :
exhortation et édification réciproque (I Thessal. V,
II), confession et prière mutuelle (Jacq. V, 16),
consolation (II Cor. I, 4 ; I Thess. IV, 18 et V,
11-14), instructions (Col. III, 16). Le chrétien
appelé aux ordres sacrés n'est donc pas revêtu d'un
caractère apostolique différent de celui qu'il
possédait déjà ; mais il est alors investi, par
l'évêque qui agit au nom de l'Eglise, d'une fonction
particulière dans la société des croyants qui lui
délègue la charge du ministère ecclésiastique
(ministerium verbi et sacramentorum atque potestas
clavium).
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>> Les moyens de
grâce principaux
> Les
sacrements
Ce sont des actions saintes,
qui grâce à des signes sensibles, objets ou actes,
permettent que se manifeste et se communique l'amour
de Dieu à ses enfants qui les reçoivent dans la foi.
Le nombre de sacrements a varié selon les siècles et
les confessions.
Actuellement, l'Eglise
Catholique Orthodoxe Apostolique Française dispense
7 sacrements.
Deux de ces sacrements,
qui sont caractéristiques de la foi chrétienne, sont
acceptés par toutes les Eglises chrétiennes.
1. Le Baptême
Par lequel une vie se donne au Christ afin d'être
nourrie et bénie par lui (Mat. XXVIII, 19 ; Jean III,
5 ; Tite III, 5) bénéficiant d'une seconde et
définitive naissance lui permettant d'entrer au
royaume des cieux.
2. L'Eucharistie
Qui perpétue la Sainte Cène entre le Christ et ses
disciplines. Jésus est toujours présent à sa table et
les siens y sont nourris, confirmés et renouvelés (Luc
XXIII, 19-20 ; Jean VI, 48-59 ; Cor. XI, 20-30).
L'Eglise Catholique Orthodoxe Apostolique française
affirme sa croyance en la présence réelle du Christ
dans le pain et le vin consacrés.
Elle croit que la toute puissance de Dieu apporte à
l'offrande présentée des modifications profondes,
indiscernables par le jugement humain, et qui
constituent un mode d'être unique dans la Création.
Les cinq autres sacrements sont reconnus comme
tels par beaucoup d'Eglises très vénérables et sont
depuis toujours en usage parmi les chrétiens
catholiques orthodoxes.
3. La Confirmation
(Actes VIII, 14-27), complément du baptême qui nous
fortifie, en nous communiquant le Saint Esprit avec
l'abondance de ses dons, marque notre engagement
volontaire dans l'apostolat chrétien.
4. La Pénitence
(Jean XX, 23 ; Actes XIX, 18) nous fait un devoir
d'examiner notre conscience, de discerner nos fautes
et de nous réconcilier avec Dieu.
5. L'Onction des
Malades
(Jacques V, 14-15) appelle le soulagement spirituel et
corporel de tous ceux qui souffrent dans leur âme et
dans leur chair.
On peut regretter deux excès opposés qui dénaturent,
semble-t-il, le vrai caractère de ce rite.
Certains réservent ce secours aux malades très
gravement touchés et cette extrême onction ainsi liée
à l'idée de la mort donne à beaucoup une fausse
assurance de salut, qui apparaît à beaucoup comme
garanti non par la foi de chacun, mais par la
médiation de l'Eglise.
D'autres, au contraire, multipliant à tout propos des
pratiques de thaumaturgie, affadissent le sacrement
chrétien en une superstition païenne.
6. L'Ordination
(Luc XXII, 19-20 ; I Thim. V, 22 ; II Thim. I, 6)
établit les portiers, lecteurs, exorcistes ou les
diacres, prêtres et évêques pour remplir au nom et au
sein de l'Eglise le ministère ecclésiastique.
7. Le Mariage
(Eph. V, 32) appelle la bénédiction de Dieu sur les
époux.
> La Prière
Elle est le centre et l'âme
de tout culte, public et privé, commun ou particulier,
et de tous les sacrements et rites de l'Eglise.
C'est l'appel à Dieu qui n'attend que cet élan pour
donner son aide à qui veut le rejoindre.
> La Parole
de Dieu
Elle est enfin le moyen de
grâce essentiel, car elle rend possible la communion
personnelle avec Jésus-Christ. Cette parole de Dieu
comporte les Saintes Ecritures et leur prédication :
la lecture des Ecritures est inséparable de leur
compréhension, mais la prédication, qui est un des
ministères de l'Eglise, permet d'en mieux saisir toute
la richesse dans la vérité.
On ne saurait aussi négliger l'inestimable travail des
premiers prédicateurs chrétiens, les pères de
l'Eglise, dont les livres sont une aide précieuse pour
une lecture fructueuse de la Bible.
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